Être chanceuse est un choix

Stromaé chante « Mais qu’est ce que m’a journée est bonne, j’me suis levé du bon pied » je suis certaine que cet état d’esprit lui a porté bonheur. Léna Situations nous parle de « +=+ » le positif lui attire véritablement plus de positif… Comment font ces gens chanceux ? Ne connaissent-ils jamais aucun échec ? C’est parti, on explore.

Vous connaissez cette blague du gars qui prie tous les jours en demandant à Dieu de l’aider à gagner au loto ? Vous savez comment elle se termine ? C’est Dieu qui répond « Ok mon gars, mais JOUE putain ! » Nous sommes nombreux à nous questionner sur la chance, certains sont même fascinés par ce phénomène. Et si on pouvait hacker la chance ? Comment faire pour gagner/obtenir ce qu’on veut à chaque fois qu’on le souhaite très fort ?

On considère souvent à tort la « chance » comme un truc inné. Certains naîtraient chanceux, et d’autres pas… Je crois qu’en réalité, la chance ça se cultive. Comment ? En devenant des chasseurs d’or. Plutôt que des statisticiens du risque. Quelle note donneriez vous à votre chance ? Vous considérez vous comme quelqu’un de culotté ? Je ne parle évidemment pas de sous vêtements mais bien de culot. Est-ce vraiment utile de préciser que plus vous vous sentez chanceuse, plus vous attirerez à vous des opportunités qui laisseront votre entourage bouche-bée ?

La chance est un choix, un point de vue qui porte bonheur, et même un atout pour votre santé mentale.

Le rapport à cette notion se construit très tôt. Est ce qu’on vous a présenté le hasard comme quelque chose de dangereux ou comme un instant de frisson amusant ? Est-ce qu’on vous a encouragé à repérer les opportunités autour de vous ? Est ce qu’on vous a présenté le culot comme une qualité ou comme quelque chose de grossier ? Vous voyez où je veux en venir ? Toutes ces petites choses se sont installées dans votre esprit plus ou moins consciemment. Certaines nous aident tous les jours, d’autres agissent comme un frein à tout élan plein d’espoir.

Je me considère chanceuse, je ne parle pas ici de gagner des sommes juteuses en grattant des jeux achetés dans le PMU du coin. Mon maximum doit être de 10€… Je vois la chance plutôt comme un muscle mental. Si je ne tente rien pendant une longue période, alors ma chance est parfois engourdie. À l’inverse, quand j’entretiens cette capacité à être audacieuse, provoquer la chance régulièrement, pas grand chose ne me résiste.

D’ailleurs c’est quoi la chance ? Qu’est-ce que vous mettez dans votre esprit quand vous qualifiez quelqu’un de chanceux ? Est-ce quelque chose qui vous donne envie ? Est-ce que la chance s’oppose au mérite ? Pour beaucoup de personnes être « méritant » est une vertu précieuse, peut-être trop importante pour risquer de passer pour quelqu’un de chanceux. Reprenons l’exemple de l’homme qui veux gagner au loto. S’il gagne nous serons tous d’accord pour souligner sa chance, mais cet homme aura eu le mérite de tenter, miser sur cette possibilité infime. Ce n’est donc pas une question de mérite.

Quel est votre rapport à la superstition ? Savez vous reconnaitre la chance quand vous la croisez ? Portez vous votre attention sur les « bons signes » de la vie ?.

J’ai rencontré une femme qui provoque sa chance régulièrement. Elle achète plein jeux à gratter, participe à de nombreux jeux concours… Elle est aussi très superstitieuse, compte les chats noirs rencontrés, fuis le chiffre 13, craint les vendredi 13 et ne supporte pas la vision d’une baguette de pain à l’envers sur une table. Nous vous parlons souvent des paradoxes de l’être humain ici…Imaginez quelqu’un qui passe ses journées à pointer tout ce qui porte malheur et en même temps tenter sa chance régulièrement en se flagellant de ne pas avoir la baraka, se dire poisseuse. Vous les voyez les noeuds dans la tête en forme de cercles vicieux ? Ajoutons à cela une poignée de frustration et un brin de culpabilité…Nous avons obtenu un rapport à la chance anéanti, et même souffrant. Avoir la poisse ou être chanceuse, faites le bon choix. Dans les deux cas vos expériences de vie vous donneront raison, tant notre cerveau est attaché à valider à l’extérieur les croyances ancrées à l’intérieur.

Nous ne sommes évidemment pas responsables de la manière dont on nous a présenté les choses à notre plus jeune âge. Mais il me semble important d’aller interroger en nous tout ce qui est allé s’y loger plus ou moins consciemment. C’est un peu comme soulever son canapé de temps en temps pour y faire le ménage… On y fait des découvertes insolites, des déchets égarés, des objets pas à leur place…

Avec quelque chose comme la chance, il me semble important d’aller assainir notre espace mental comme on le ferait avec notre lieu de vie. Des bases saines sont nécessaires pour attirer le meilleur dans nos vies. Nous portons déjà notre propre porte bonheur : les yeux que nous portons sur le monde. Choisissons les bons filtres, acceptons frissonner face au hasard, et ne laissons rien ni personne abîmer notre trèfle à 4 feuilles intérieur, gravé dans le marbre de nos esprits.

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